Veste isolée à capuche Sir Joseph Spike avec test de capuche
L'automne dernier, j'ai cherché une veste d'assurance, car grimper et se déplacer au soleil, même sans elle, est toujours confortable, mais rester sous le mur ne l'est pas. Une telle veste de travail pour les rochers pendant les saisons plus froides est, à mon avis, une nécessité :
- être suffisamment chaude pour remplir son rôle, mais légère et facile à transporter
- résister à l'humidité ou à une pluie légère et sécher rapidement
- être dotée d'une capuche pour un confort thermique supplémentaire et, de préférence, d'une capuche pouvant accueillir un casque en dessous
- avoir une fermeture à glissière principale à double sens pour permettre un accès libre à l'œillet du siège tout en gardant le reste du corps au chaud
- être fabriqué dans des matériaux tels qu'il puisse être facilement lavé en machine à la maison à tout moment.
Dès le départ, j'ai exclu les modèles à plumes. J'ai été rebuté par leur relation peu idéale avec l'humidité et leur entretien plus difficile. Mon premier choix s'est donc logiquement porté sur les vestes garnies de PrimaLoft.
Jusqu'à présent, j'ai utilisé la toute première version de la veste Pegasus de La Sportiva avec une isolation de 60g/m2. Bien que j'apprécie cette marque italienne et que la Pegasus originale me convienne à bien des égards et que j'aie expérimenté, voyagé et grimpé beaucoup avec elle, dès le départ, elle ne me convenait tout simplement pas. J'étais particulièrement gêné par les manches courtes, mais il y avait aussi d'autres défauts. Bien que La Sportiva ait parcouru un long chemin au cours des cinq dernières années et que les vêtements aient pris une toute nouvelle dimension par rapport aux premiers jours, je n'ai pas trouvé de veste remplie de fibres synthétiques avec une double fermeture éclair dans sa gamme. J'ai donc été heureux d'avoir l'occasion de tester un tout nouveau produit de Sir Joseph - la vesteSpike Hooded.
Il faut dire que je n'avais qu'une expérience impersonnelle, de seconde main, de la marque en tant que telle, de la part de personnes de mon entourage qui, à bien des égards, n'avaient rien à lui reprocher. Le moment est donc venu de découvrir par moi-même ce qu'il y a dans l'aura de Sir Pepi....
Vague tyrolienne
La première chose qui frappe une personne peu familiarisée avec les isolants couramment utilisés est le garnissage en laine tyrolienne de cette veste, appelée Tirol Wool. Beaucoup d'entre nous connaissent la laine parce qu'elle est utilisée dans les couches de base des vestes de marques connues et établies, comme Icebreaker et Devold. On ne l'a pas beaucoup vue dans les vêtements d'extérieur, et j'étais donc curieux de voir comment elle tiendrait dans ce rôle inhabituel.
Après près d'un an de tests dans diverses conditions, je ne peux que me féliciter de la fonctionnalité de ce matériau qui, au poids utilisé, n'est pas loin du PrimaLoft des années 60. La veste correspond parfaitement à l'indice de température de 15 à 0 °C indiqué par le fabricant. Dans la fourchette de 15 à 8 degrés, il est possible de rester dedans en camping, mais à des températures plus basses, il faudra s'habiller ou commencer à bouger un peu.

La durabilité au détriment du poids
Le poids de 490 g est essentiellement comparable à celui de la veste Pegasus de La Sportiva, déjà citée, qui pesait 460 g mais ne disposait que d'une fermeture à glissière à sens unique. Le modèle actuel de la marque italienne, la Quake Primaloft Jacket, pèse 463 g, mais avec une combinaison de 60 et 100 g/m2 d'isolation. A première vue, elle semble plus chaude que la Spike, mais nous ne l'avons pas testée en pratique.
La veste, qui pèse environ un demi-kilo, ne soutient certainement pas la comparaison avec les doudounes ultralégères comme la Arc'teryx Cerium LT Hoody (305 g). Elle n'est pas à la hauteur de ces dernières en termes d'encombrement. Cependant, la Spike compense ces défauts par une finition exemplaire et des matériaux qui semblent plus durables et promettent donc une plus longue durée de vie dans des conditions plus difficiles.
Après une période relativement courte, les fibres du rembourrage en polaire ont commencé à suinter à travers le matériau supérieur et la doublure, ce qui m'a d'abord surpris assez désagréablement, mais ne s'est pas aggravé avec le temps, bien au contraire. Je dois ajouter que j'ai rencontré des problèmes similaires avec d'autres marques réputées, tant en duvet qu'en PrimaLoft.
En ce qui concerne la résistance à l'humidité, Spike est censé avoir une finition déperlante DWR appliquée en usine. Cette finition a probablement disparu au bout d'un an d'utilisation, car l'eau ne s'écoule pas à la surface, mais est absorbée par le tissu. Toutefois, Sir Joseph ne garantit pas l'imperméabilité, de sorte que la veste ne peut être critiquée. Dans la pratique, j'ai constaté qu'elle sèche et se réchauffe très rapidement, même lorsqu'elle est mouillée. Les vestes en duvet n'ont pas cette propriété, c'est pourquoi de nombreuses personnes finissent par choisir un autre matériau isolant.
Je n'ai pas testé la veste lors d'activités aérobiques, à l'exception d'une randonnée de 30 minutes vers les falaises, et je ne peux donc pas juger de la façon dont elle respirerait et évacuerait l'humidité lors d'une randonnée à ski, par exemple.
Un ajustement parfait
S'il y a un point sur lequel la Spike excelle, c'est sur le plan de la coupe. La veste s'ajuste parfaitement, même avec les bras levés, et n'entrave en rien les mouvements actifs. Sur ma taille, disons athlétique, de 185 cm, avec un tour de poitrine de 101 cm et une taille de 82 cm, la taille L me va comme un gant. Les manches sont suffisamment longues et ne se retroussent pas. Elles sont terminées par un joli poignet élastique, qui est cependant assez souple et donc vulnérable.
Lacapuche est juste assez grande pour la tête, alors ne comptez pas la faire passer par-dessus le casque. Elle est très bien ajustée et n'est pas contraignante. Le cordon de serrage au sommet de la tête est, d'après mon expérience, suffisant pour ajuster la taille de la capuche de manière à ce qu'elle ne gêne pas la vue et qu'elle reste sur la tête même en cas de vent.
La fermeture à glissière à double sens est une caractéristique purement technique, pratique pour la fermeture et relativement négligée ces derniers temps dans les produits d'autres marques. Pour moi, c'est une raison supplémentaire de choisir Spike. La fermeture à glissière doit être abordée avec un peu de prudence. Il est impossible de fermer la veste sans que les deux fermetures à glissière soient correctement placées. Mais il s'agit là d'une caractéristique générale des fermetures à glissière à double sens, et non d'une critique à l'égard de Spike.
Ce que j'aime vraiment dans cette veste, c'est sa facilité d'entretien. Je la roule constamment quelque part, alors je suis très heureux de pouvoir la mettre dans la machine à laver et de la laver à la maison sans procédure particulière. Il n'en va pas de même pour une doudoune, que je préfère emmener au pressing une fois par an plutôt que de m'occuper du nettoyage des peluches et de la remise en état du grenier.
Résumé en conclusion
À mon avis, la veste à capuche Sir Joseph Spike Hooded vaut vraiment le coup d'œil. Si vous êtes à la recherche d'une veste de tous les jours que vous pouvez emmener sur les rochers au printemps ou à l'automne, même mouillée, incluez-la dans votre sélection et allez la voir.
Enfin, merci à Sir Joseph's de proposer un produit rempli de laine naturelle, dont l'achat permet de réduire la quantité de plastique flottant dans l'air.
VESTE À CAPUCHE SIR JOSEPH SPIKE
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